Le tarot de Paroles de verre – 2ière lancée

Bonne année 2019 ! Je n’ai pas fait de bilan pour inaugurer l’année, je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir grande chose à dire, mais hé, je suis plein d’espoir pour cette nouvelle année !

Une de mes résolutions était de me servir un peu plus de mon petit site web, je me suis cruellement lassée des réseaux sociaux dernièrement, mais encore faut-il avoir quelque chose à dire, justement. Dans tous les cas, j’ai une flopée de cartes tarot à vous montrer ! Même si j’ai mis à jour la galerie, je ne me suis jamais pris la peine de détailler plus que les quatre premières cartes finalisées. Entretemps, j’en ai plus d’une douzaine ! Du coup, sans plus attendre, parlons un peu de quatre nouvelles cartes.

N’oubliez pas, ces cartes ne sont pas finies-finies. Une fois tous les arcanes majeurs faits, je vais m’attaquer à les revoir. J’ai envie de changer entre autres la police d’écriture, et il y a quelques détails qui traînent ici et là qui méritent d’être revus.

 

La papesse, l’arcane II

La papesse fut la carte qui m’a posé le plus de soucis dans tout le lot pour le moment. Elle est passée par pas mal de changements et de transformations. Je ne suis toujours pas satisfaite de sa composition.

Il s’agit de Sinerid mer Hoelemer, un personnage secondaire, au sourire déconcertant. Elle est mariée à Itzal dyr Yabrir (le bateleur dans ce tarot), et ensemble, ils forment un duo improbable. Au contraire d’Itzal, Sinerid représente de monde de l’esprit et la croissance intérieure qui font défaut au bateleur. La patience, la réflexion, le contrôle sont des caractéristiques du personnage.

 

L’impératrice, arcane III

L’impératrice représente la vie, l’amour, et la générosité, une forte personnalité, la capacité d’affirmer et de décider des choses importantes dans le quotidien. Volonté et intelligence sont des qualités qui vont comme un à Gabi. Ce dernier va apprendre au long de l’histoire à s’affirmer et défendre les valeurs qui lui tiennent à coeur. Pour l’ironie de la chose, l’impératrice est représentée par un homme, alors qu’une femme figure sur la carte de l’empereur. Pour en rajouter une couche, ce sont également deux personnages qui défient un peu les clichés d’apparence : Gabi a un côté féminin prononcé, là où Zaïd n’a strictement rien à faire de son apparence.

L’empereur, arcane IV

Qui d’autre que cette chère Zaïd pour représenter l’empereur ? Solidité, stabilité et durabilité sont les mots-clefs de cette carte. Zaïd est à la tête de la police d’Oséamune et du coup à la tête du pouvoir exécutif selon la politique de la ville-état. Elle est une personne droite et stricte : du moment qu’elle a un but dans la tête, elle fera tout pour y arriver. Dans un jeu d’échecs, elle est du genre à vous devancer de plusieurs tours dans ses réflexions, et il sera très difficile de la prendre de court. Elle aura déjà une réponse à tout évènement.

La justice, arcane VIII

Le personnage de cette carte s’est fait la peine de se masquer, cela serait dommage de révéler son identité, non ? Vérité, équilibre et la logique sont parmi ses mots-clefs. La carte représente la capacité d’évaluer au plus juste, l’impartialité et la clarté de jugement. Elle peut aussi être tranchante et rigide. Il est impossible de faire plier la justice. Rigueur et détermination sont également des caractéristiques du personnage masqué. Mais la carte justice de Paroles de verre est plus fourbe : elle vous regarde droit dans les yeux, mais jamais vous ne serez capable de décerner son regard à elle. Le personnage observe et juge dans l’ombre.